Mobilisation des agriculteurs : une cinquantaine de tracteurs a défilé à Charleville
Des agriculteurs venus de toutes les Ardennes se sont rassemblés à Charleville, notamment en soutien aux éleveurs touchés par la dermatose nodulaire.
Modifié : 16 décembre 2025 à 16h52 par /t:r(unknown)/filters:format(webp)/authors/MFZCN3V6Jh.png)
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Crédit : Juliette Pirot-Berson
Ils s'étaient donné rendez-vous vers 6h15 à Cliron, Poix-Terron, Douzy, Le Chesne et Rethel. À l'appel de la Coordination rurale 08, des agriculteurs de tout le département ont convergé mardi 16 décembre vers Charleville-Mézières.
Premier arrêt pour la cinquantaine de tracteurs : les services vétérinaires de l'Etat, rue François Mitterrand à Charleville, pour soutenir les éleveurs de bovins touchés par la dermatose nodulaire.
Protester contre l'abattage des troupeaux
Cette maladie, transmise par des piqûres d'insectes, contamine uniquement les bovins. Plusieurs foyers ont été détectés en France, notamment dans le Sud-ouest. Lorsqu'une vache est contaminée, c'est l'abattage de l'entièreté du troupeau qui est prévue et suscite la contestation des éleveurs.
"C'est inadmissible d'abattre des troupeaux entiers. Surtout qu'il a fallu des générations complètes pour atteindre cette génétique. S'ils abattent tous ces troupeaux là, ce sera très dur de remettre des bêtes en montagne", témoigne Nicolas Clouet, agriculteur aux Grandes-Armoises et membre de la Coordination rurale des Ardennes depuis plus de vingt ans.
Ils dénoncent l'accord avec le Mercosur
Premier arrêt pour la cinquantaine de tracteurs : les services vétérinaires de l'Etat, rue François Mitterrand à Charleville, pour soutenir les éleveurs de bovins touchés par la dermatose nodulaire.
Protester contre l'abattage des troupeaux
Cette maladie, transmise par des piqûres d'insectes, contamine uniquement les bovins. Plusieurs foyers ont été détectés en France, notamment dans le Sud-ouest. Lorsqu'une vache est contaminée, c'est l'abattage de l'entièreté du troupeau qui est prévue et suscite la contestation des éleveurs.
"C'est inadmissible d'abattre des troupeaux entiers. Surtout qu'il a fallu des générations complètes pour atteindre cette génétique. S'ils abattent tous ces troupeaux là, ce sera très dur de remettre des bêtes en montagne", témoigne Nicolas Clouet, agriculteur aux Grandes-Armoises et membre de la Coordination rurale des Ardennes depuis plus de vingt ans.
Ils dénoncent l'accord avec le Mercosur
Autre sujet de contestation : l'accord de libre-échange prévu entre l'Union européenne et les pays membres d'Amérique du Sud, membres du Mercosur. Les éleveurs français craignent l'arrivée en France de viande de mauvaise qualité.
"Ils vont arriver avec des viandes beaucoup moins chères en France. En Argentine, vous voyez des bêtes sur des hectares, c'est des camions qui les nourrissent, avec toutes sortes de choses (vitamines, hormones). Excusez moi l'expression, mais on va nous faire manger de la merde", s'indigne Nicolas Clouet.
"C'est un métier qui nous nourrit"
"Ils vont arriver avec des viandes beaucoup moins chères en France. En Argentine, vous voyez des bêtes sur des hectares, c'est des camions qui les nourrissent, avec toutes sortes de choses (vitamines, hormones). Excusez moi l'expression, mais on va nous faire manger de la merde", s'indigne Nicolas Clouet.
"C'est un métier qui nous nourrit"
Frédérique Dupont ne travaille pas dans le monde agricole mais tenait à venir pour signifier son soutien aux éleveurs.
"Je suis là pour soutenir les agriculteurs. C'est un métier qui nous nourrit. Les produits qu'on importe devraient avoir les même normes que les normes françaises."
Les tracteurs ont ensuite circulé dans la ville, en passant notamment devant la MSA (Mutuelle sociale agricole) où des bennes remplies de fumier ont été déversées, puis ils se sont réunis devant la DDT (Direction départementale des territoires).
Une nouvelle journée de mobilisation du monde agricole est prévue jeudi 18 décembre à Bruxelles pour dénoncer l'accord avec le Mercosur.
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