Charleville : service minimum au commissariat de police

Les policiers expriment un ras-le-bol général. Ils demandent une revalorisation de leur métier et de leurs conditions de travail...

20 décembre 2018 à 5h54 par Manon Lo-Voï

RVM

Ils en ont assez. Dans les Ardennes une intersyndicale appelle depuis ce mercredi 19 décembre au service minimum dans la police nationale. Ils ne réclament pas de prime, mais une revalorisation de leur métier et des conditions de travail qui depuis quelques semaines se sont dégradées encore davantage, notamment depuis les mouvements des gilets jaunes.

Explications d’un ras le bol général avec Ludovic Chapoutier, délégué départemental d’Unité SGP Police, au micro de Cordula Mullerke :
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Depuis le début du mouvement des gilets jaunes, les policiers sont mobilisés tous les week-end, ils n'ont qu'un jour de repos par semaine, tout cela cumulé à un manque d'effectifs. Sans parler des conséquences sur la vie de famille, ne fusse que pour faire garder les enfants par endroit.

L’intersyndicale indique que les policiers n’en peuvent plus physiquement et moralement.

Au niveau national, les trois principaux syndicats de policiers ont annoncé avoir conclu un accord de revalorisation salariale ce mercredi 19 décembre avec le Ministre de l’intérieur. L’intersyndicale annonce la signature d’un protocole d’accord portant sur une augmentation d’une centaine d’euros des salaires des gradés et gardiens de la paix en 2019. Ils ont appelé à la fin de la mobilisation des forces de l’ordre. Le mouvement pourrait donc évoluer dans les Ardennes.


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